On entend par « travail spéculatif », tout travail stratégique ou créatif pour lequel une agence serait normalement rémunérée.
Cette façon de faire n’est pas recommandée par l’A2C pour plusieurs raisons :
- Les réalisations antérieures d’une agence constituent une meilleure démonstration de son talent et de ses façons de faire. Elles vous permettent de juger comment cette dernière collabore avec son client afin de répondre à des objectifs d’affaires précis.
- Les recommandations spéculatives de l’agence gagnante sont rarement utilisées (ou utilisables) puisque celle-ci n’a accès qu’à une infime partie de votre réalité et de vos enjeux à ce stade.
- Il est impossible de recréer, en un aussi court laps de temps, un climat de travail tel qu’en situation réelle. Les variables (étendue du travail, délais, besoins) ne sont pas les mêmes, et une nouvelle relation d’affaires nécessite un investissement en temps important pour atteindre son plein potentiel.
- Le travail spéculatif s’apparente trop souvent à un exercice de cueillette d’idées (brain picking) qui est contrairement aux règles d’éthique de l’industrie (propriété intellectuelle).
L’A2C est d’avis que l’utilisation de travail spéculatif dans le cadre d’un appel de propositions vient fausser les données et risque d’accorder une importance démesurée à un exercice de style au détriment des autres critères d’évaluation. De plus, la création spéculative n’est pas toujours représentative des compétences créatives de l’agence.
Pour vous aider à déterminer les critères sur lesquels vous pourriez vous baser pour évaluer les agences ayant répondu à votre appel, nous vous invitons à consulter notre Grille d'évaluation.
Consultez notre billet sur les meilleures pratiques à adopter pour trouver le meilleur partenaire d'affaire.